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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 06:53

Vous n'êtes pas le bienvenu à Alger, M. Jean-Marc Ayrault ! (*)

--  pas plus vous, que les croque-morts économiques et financiers qui vous accompagnent ! --

 

Trois visites d'Etat – M.M. Chirac, Sarkozy et Hollande – et une brassée de visites et autres déplacements de Premiers ministres, de ministres et d'envoyés spéciaux à Alger, depuis que M. Bouteflika est à la tête du pays ! Un M. Bouteflika clairement adoubé et soutenu par la mafia de la "françalgérie", que l'on appelle ici : "Hizb França".

 

Mieux que tout autre discours, ce constat suffit par lui-même à souligner la constance interventionniste, d'essence néocoloniale et revancharde, de la politique française, vis-à-vis de l'Algérie :

-           Une politique française qui tourne délibérément le dos au peuple algérien, en faisant l'impasse morale sur la nature illégitime du régime en place à Alger depuis le Coup d'Etat du 11 Janvier 1992, perpétré en violation de la volonté du peuple algérien, par des généraux putschistes inféodés à la France ;

-          Une politique française irrémédiablement marquée par la malédiction du gène colonial qui lui fait préférer les arrangements clandestins et les compromissions mafieuses avec des dirigeants corrompus et félons, aux relations transparentes et honnêtes d'Etat à Etat, de Peuple à Peuple ;

-          Une politique française d'interventionnisme qui avance désormais à visage découvert, sous les traits du téméraire va-t-en-guerre M. Hollande, volant au secours de M. Bouteflika, son protégé – à moins que ce ne fût aussi, son généreux bienfaiteur… – en s'opposant clairement, (brandissant sans complexes, le chantage au TPI contre certains généraux du régime) à la mise en œuvre de la procédure  constitutionnelle algérienne d'empêchement du Chef de l'Etat algérien, dont il connaît pourtant parfaitement l'état de délabrement physiologique et intellectuel irréversible, apparemment propice aux intérêts d'une République française plus dévoyée que jamais.

 

Souvenez-vous en donc, M. le Premier ministre, car, si le peuple algérien, est aujourd'hui totalement marginalisé aussi bien par le régime illégitime en place que par ses partenaires extérieurs, associés à la curée économique et financière à laquelle notre pays est soumis depuis ces dernières années, ce peuple algérien, saura se souvenir de ces moments d'adversité, aussitôt qu'il aura arraché sa vraie liberté et sa pleine souveraineté, des mains des usurpateurs. Vos amis.

 

--- (*)

--- http://lequotidienalgerie.org/2012/12/17/factum-politique-a-lusage-du-president-francois-hollande-en-visite-detat-a-alger/

--- http://www.legrandsoir.info/factum-politique-a-l-usage-du-president-francois-hollande-en-visite-d-etat-a-alger.html

---  http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/france/sarkozy_pas_bienvenu.htm

--- http://www.hoggar.org/index.php?option=com_content&view=article&id=407:reponse-au-professeur-andre-savelli-hopital-du-val-de-grace&catid=19:dehbi-abdelkader

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commentaires

A
M. Afif,<br /> <br /> Je n'ai rien "censuré" du tout ! Je ne sais pas de quel "post censuré" vous parlez. Où l'avez-vous envoyé ? et sous quel article ? Merci de le poster ICI pour que je puisse savoir de quoi il<br /> s'agit.
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A
Pour votre information, post envoyé dans votre forum censuré par Mr Dehbi ci-après:<br /> <br /> A ce sujet, sans rien enlever à la responsabilité écrasante de Ben Bella dans notre situation actuelle, il y a lieu de savoir que dès le Congrès de la Soummam, il s’est opposé à la désignation des<br /> centralistes au niveau du CCE, à cause selon lui, de leur opposition au 1er Novembre. Il était d’accord pour leur adhésion au FLN, mais à ce niveau de responsabilité : voir la lettre qu’il a écrite<br /> à Abbane<br /> Ramdane. Cet argument était partagé par les autres novembristes, à telle enseigne qu’au CNRA d’août 1957, Ben Khedda et Dahleb ont été débarqués du CCE. A fortiori, et selon le même principe, il<br /> s’est opposé à ce que le même Ben Khedda soit le premier président de l’Algérie indépendante. C’est la raison pour laquelle, il a organisé<br /> le CNRA de Tripoli pour évincer Ben Khedda. Notez la contradiction : il n’applique pas ce principe à Krim qui est un novembriste en refusant qu’il fasse partie du Bureau Politique, alors que s’il<br /> avait accepté, le CNRA ne serait pas terminé en queue de poisson. Derrière son acharnement contre Krim, il y avait bien sûr Boumediene avec<br /> lequel il s’était allié et qui avait ses conditions.<br /> <br /> Ces faits étant dits, dans ce problème de légitimité de 1962, les responsables des affrontements ne sont pas Ben Bella et Boumediène, la majorité des cadres du CNRA était de leur côté, y compris<br /> des wilayas de l’intérieur, la minorité n’avait qu’à se plier et attendre des jours meilleurs qui ne manqueraient pas d’arriver, vu l’alliance<br /> contre nature des vainqueurs. Par exemple, pour rappel, Chaabani et Zbiri étaient dans le même camp que Benchérif et Boumediene. Mais il y a d’autres exemples encore plus explosifs. Les morts de la<br /> crise de 1962 sont imputables aux minoritaires du CNRA, sauf Benkhedda qui a refusé le conflit au moment crucial.
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